vendredi 5 juin 2009

C'est si vrai


Aujourd'hui, juste une petite pensée Freudienne...


Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons...
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7 commentaires:

Charles Magnet a dit…

tout à fait d'accord... on se livre corps et âme et on se protège moins...

liza a dit…

"Il faut accepter l'amour avec tout son cortège de souffrances, parce que l'amour ne vient pas sans souffrance, et c'est par là qu'il est grand !"

[Roger Fournier]
Extrait de Le Cercle des arènes

Anonyme a dit…

It's a wonderful,wonderful life when you love someone and when you are loved... c'est de ne pas le savoir qui fait vraiment souffrir ou de s'en rendre compte quand il est déjà trop tard...alors il faut le dire quand on aime... les mots pour lutter contre les maux... tout un programme... Charlotte

Kalli a dit…

Peut être que le sentiment amoureux ne peut exister sans qu'il y ait de la souffrance.... Ne dit-on pas qu'il n'y a pas d'amour heureux ?

lolabebop a dit…

@Charlemagnet: Bienvenue ici :-)
Oui, vous avez raison, on se protège moins, et parfois la chute n'en est que plus dure...

@Liza: Alors il faut absolument souffrir pour vivre un grand Amour? Moi qui espérais enfin connaître un jour une relation douce et sereine...

@Charlotte: Le crier, le hurler même! Comme certain(e)s que je connais le font merveilleusement
:-)
Et laisser tomber ces foutues protections.

@Kalli: Aragon le disait très joliment d'ailleurs.
C'est peut-être le fardeau des artistes, alors, d'être malheureux en Amour?

Anonyme a dit…

Ou se résigner à ne plus aimer? Vous avez essayé, Lola? (je plaisante, que personne ne se hérisse...)
Une pensée pour les films de Truffaut, qui le rappelle au moins dans le Dernier Métro et dans la Sirène du Mississippi: aimer, c'est une joie et une souffrance...

Et un petit tour dans les Vrilles de la vigne de Colette, aussi, Lola? pour se consoler, du côté de... la Guérison:
"–Attendre la guérison, la fin de l’amour. Vous souffrez beaucoup, mais il y a pis. Il y a le moment, – dans un mois, dans trois mois, je ne sais quand, – où vous commencerez à souffrir par intermittences. Vous connaîtrez les répits, les moments d’oubli animal qui viennent, sans qu’on sache pourquoi, parce qu’il fait beau, parce qu’on a bien dormi ou parce qu’on est un peu malade… Oh ! mon enfant ! comme les reprises du mal sont terribles ! Il s’abat sur vous sans avertir, sans rien ménager… Dans un moment innocent et léger, un suave moment délivré, au milieu d’un geste, d’un éclat de rire, l’idée, le foudroyant souvenir de la perte affreuse tarit votre rire, arrête la main qui portait à vos lèvres la tasse de thé, et vous voilà terrifiée, espérant la mort avec la conviction ingénue qu’on ne peut souffrir autant sans mourir… Mais vous ne mourrez pas !… – vous non plus. Les trêves reviendront irrégulières, imprévisibles, capricieuses. Ce sera… ce sera vraiment terrible… Mais…"

Ouh là! Heureusement, il y a tant d'autres moments moins soumis aux caprices de l'amour!
Vous envoie d'ici quelques larmes de pluie, car juin a décidé d'exprimer ainsi son mal d'aimer (ou son mal de mai...)

Fleur

lolabebop a dit…

Merci, Fleur, pour ce joli texte de la grande Colette, et aussi pour le clin d'oeil à Truffaut.

Non, non, se résigner? Bah, on aimerait bien de temps en temps mais il y a toujours l'élan de vie, d'espoir, du meilleur, qui se pose là pour vous empêcher de vous endormir. Et tant mieux, on est en vie!