lundi 4 février 2008

Mes nuits

Quatre heures du matin, çà y est, je ne vais pas, je le sais d'instinct, retrouver le sommeil du juste. Tout mon corps, toute mon âme appelle Morphée qui ne daigne pas un seul instant prêter l'oreille à mon désir pourtant extrême.
Arrivent alors les pensées parasites, les souvenirs inutiles, tout ce qu'on prend soin d'éviter le jour en se jetant à corps perdu dans une activité débordante. ( Quoiqu'il m'arrive de "buller" devant les "desperate" et là, hein, je ne pense pas plus loin que le bout de mon nez, mais c'est jouissif!)
Me voici aux trois quarts de ma nuit à me demander:
- Pourquoi cet homme ne m'aime t-il pas?
- Est-ce que j'ai assez bossé pour demain ? ( et là je me passe ma future journée sur un écran blanc, grand format évidemment!)
-Comment je vais faire pour que ce foutu espoir ( qui fait vivre, je le rappelle!) ne me quitte pas
- Et p..., demain JE VAIS ETRE DANS QUEL ETAT????
....
Il paraît que je suis de nature anxieuse.
Suffisamment pour ne pas m'abandonner au sommeil?
Nietzsche a dit:" Ne perçois-tu pas comme de manière intime, effrayante, cordiale, elle te parle, la vieille, la profonde mi-nuit?"
Il paraît que c'est dans l'insomnie que s'exerce la plus haute pensée.
Alors je vais la prendre (essayer!) comme une inépuisable réserve d'idées, d'inventions, de rêves, que vous, pauvres dormeurs, ne connaîtrez jamais!
Allez, dès la nuit prochaine, ma chère nuit, mon insomnie, je t'apprivoise...toi qui doit m'enrichir!

1 commentaire:

lolabebop a dit…

Je constate que je suis la seule ici bas ( semble t-il?) à gogiter, m'agiter, me retourner, lire, penser encore... à l'heure où le commun des mortels est profondément envahi par le sommeil du juste.
Vous avez un truc?